samedi 5 août 2017

Chronique n°5 : Le Monde selon Como - Steven Winn


Titre : Le Monde selon Como
Auteur : Steven Winn
Genre : Roman autobiographique
Édition : France Loisirs
Nombre de pages : 362
Synopsis : Lorsque Steven et sa femme adoptent un jeune chien dans un refuge pour l'offrir à leur fille, ils n'imaginent pas les aventures que cette petite boule de poils va leur faire vivre. Como débarque en effet avec un problème : il déteste les humains en général et son nouveau maître en particulier. L'affaire est mal engagée car Como aime tellement la liberté qu'il ne cesse de fuguer. D'une intelligence exceptionnelle, il est bien décidé à entamer la santé mentale et la dignité de Steven, son compte en banque et son cœur ! La famille se met en 4 pour gagner son affection et se rend vite compte qu'on ne possède pas un chien mais que c'est lui qui dirige votre existence...  Avec beaucoup d'humour et d'émotion, elle apprend cette leçon de vie : l'amour d'un chien, même très rebelle, peut, finalement, nous rendre plus humain !


« Il allait être son chien. Elle allait le sortir du guêpier, quel qu'il fût, qui l'avait mis dans cet état. » 

« Certains des triomphes dont nous sommes le plus fier arrivent dans nos moments les plus humbles. »


➤ Comment j'ai découvert ce livre ?

Ma mère l'a acheté en 2012. Il s'agit plus précisément de l'année où la petite boule de poil du nom d'Hélia que vous voyez sur la photo ci-dessus est arrivée à la maison. Le chien posant sur la couverture de ce roman lui avait fait penser au nôtre et c'est pour cette raison qu'elle avait décidé de l'acheter. A l'époque j'avais 11 ans et même si mon amour des livres était tout aussi développé, le style de l'auteur et les quelques longueurs avaient eu raison de moi. Mais il y a peu, ma mère me l'a de nouveau présenté et j'ai décidé de lui donner une seconde chance en l'introduisant dans ma PAL de l'été. Je n'ai d'ailleurs pas été déçue de ce choix étant donné que cette fois-ci je l'ai bel et bien terminé.

➤ Mon avis :

Steven et sa femme Sally ont une fille du nom de Phoebe. Celle-ci a toujours souhaité avoir un chien. Ses parents finissent par céder l'année de ses 12 ans et après de nombreux mois de recherche, choisissent Gandalf, un petit chien blanc alors âgé d'1 an auquel Phoebe et Sally s'attachent vite malgré son caractère peureux. Steven est le seul à ne pas l'apprécier mais décide néanmoins de passer outre pour faire plaisir à sa fille. Ensemble, ils le rebaptiseront Como. Entre fugues et pitreries, celui-ci va leur faire vivre des aventures qu'ils n'oublieront pas de sitôt... 

Je ne vous cache pas qu'au début de ma lecture, le style atypique de l'auteur m'a quelque peu surprise. Heureusement, je m'y suis vite habituée et dès lors, celle-ci n'en a été que plus agréable. L'histoire débute avec un prologue rythmé que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié. Néanmoins, dès le premier chapitre, le rythme se transforme peu à peu en longueurs. La mise en place de l'intrigue prend du temps en raison du style plutôt lent de l'auteur. Celui-ci s'attarde par exemple sur des détails tels que l'enfance de Phoebe, ses précédents animaux (poissons, perruche...) et son expérience avec eux, ce qui à force, devient assez répétitif. J'ai même fini par me surprendre à attendre impatiemment l'arrivée de Como au sein de la famille pour que l'action puisse enfin démarrer. Et même si cela a fini par se produire, quelques longueurs ont tout de même eu lieu pendant la durée du récit. De plus, l'auteur prend la fâcheuse tendance à conjuguer ses verbes au passé, ce qui m'a parfois empêchée de me plonger pleinement dans l'histoire. Heureusement, cela n'a pas été souvent le cas. Paradoxalement, vers la fin du roman, Steven Winn réussit à jouer avec nos sentiments grâce aux retournements de situation qu'il manie à la perfection. Je trouve également que la morale qu'il souhaite nous transmettre à travers cette autobiographie est l'un des meilleurs points de celle-ci. Elle nous enseigne le fait que l'homme et le chien s'apprivoisent mutuellement, ce que j'ai trouvé particulièrement magnifique !

La personnalité de Como est bien décrite, ce qui le rend d'autant plus attachant. Son caractère peureux et lunatique ne le rend pas facile à vivre au quotidien, notamment pour Steven. Au moindre faux pas de celui-ci, il n'hésite pas à prendre la poudre d'escampette. Como fait également preuve d'une étonnante rage de vaincre pour un aussi petit gabarit. Il n'hésite pas à pousser à bout toute la famille pour obtenir gain de cause ! 
La psychologie complexe de l'auteur est bien approfondie. Ses remarques philosophiques m'ont particulièrement plu. De plus, j'ai également beaucoup apprécié constater la transformation que Como a suscitée chez lui. Au début du récit, la tension entre eux deux est palpable. Puis, au fur et à mesure des années, on sent l'apprivoisement dont ils font preuve l'un envers l'autre. Phoebe et Sally, quant à elles, ont une relation plus stable avec leur compagnon à 4 pattes. Étant donné l'amour qu'elles lui ont témoigné dès le début (contrairement à Steven), Como se montre plus doux envers elles. 
Il y a également bon nombre d'autres “personnages” dont je ne vous ai pas parlé au sein de cette chronique car ma priorité était de me concentrer pleinement sur la relation qu'entretenait Como avec ses maîtres. Si vous souhaitez les découvrir, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

➤ Conclusion :

Pour conclure, relire ce roman a été une bonne surprise car j'ai enfin pu l'apprécier à sa juste valeur. Malgré les quelques défauts que j'ai pu relever tout au long du récit cela reste une assez bonne lecture dont j'ai beaucoup apprécié la morale. Je m'attendais néanmoins à plus de scènes comiques mais il s'agit là d'un détail mineur. Si vous aimez les chiens au caractère atypique, je vous conseille de lire cette autobiographie.

➤ Ma note : 13/20

Alors, qu'avez-vous pensé de ma chronique ? Ai-je réussi à vous donner envie de lire Le Monde selon Como ? N'hésitez pas à me faire part de vos impressions !

12 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas... Et, je ne le lirai sans doute pas. Les romans tournant autant autour des animaux ne me passionnent pas tellement (je n'ai qu'un poisson rouge, ça doit être pour ça ^^). Contente que tu aies apprécié cette lecture ;)

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    1. Personnellement j'aime beaucoup les romans sur les animaux ! Je me souviens notamment que lorsque j'étais petite, je ne jurais que par les livres sur les chevaux (Grand Galop par exemple) et c'est en grande partie grâce à eux que j'ai développé mon goût de la lecture ! Et merci ;)

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  2. J'avoue que la plume de l'auteur me fait un peu peur ainsi que ses longueurs... Je trouve la photo trop marrante !! :D

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    1. La plume de l'auteur ne doit en aucun cas t'effrayer, je l'ai trouvée particulièrement belle et originale ! Par contre il est vrai que cette autobiographie possède quelques longueurs :/ Et merci x) ♥

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  3. Pas vraiment tentée malheureusement, comme Marinette, ce n'est pas vers ce genre de lecture que je me tournerai. Mais merci pour la découverte quand même !

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  4. Je ne connaissais pas ce livre mais pourquoi pas.
    Par contre, je me demande comment tu as pu réussir à faire cette photo ^^

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    1. Je ne te cache pas que je ne sais pas comment j'ai fait moi non plus x) Ma chienne n'est pas du tout photogénique mais j'ai néanmoins réussi à la prendre sur le vif, ce dont je suis particulièrement fière :D

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  5. En grande amoureuse de nos amis les bêtes, c'est forcément un livre qui me tente mais il faut que je sois raisonnable. Je craque sur ta petite boule de poils. Trop mimi <3 <3

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    1. Ça me fait plaisir de tomber sur une amoureuse des chiens comme moi :D Et merci pour elle ♥

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